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Browsing Books by Discipline "Philosophy and Sociology"
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- PublicationAbu Dhabi public spaces : Urban encounters, social diversity and informalityAbu Dhabi Public Spaces is the result of a two-year research project on urbanity and the behavioral mapping of the inhabitants’ daily practices. Focusing on fourteen well-known public spaces – both formal and informal – throughout Abu Dhabi, the authors highlight their hidden qualities and describe how its inhabitants create an original city life for themselves. The book expertly combines sociology, urban studies and architecture to understand the city’s cultural diversity, social encounters and the interaction between formality and informality in public spaces.
128 - PublicationB Bolzano : De la méthode mathématiqueBernard Bolzano (1781-1848) a passé toute sa vie en Bohême, qui faisait encore partie de l’Empire autrichien. Après des études de philosophie, mathématique et théologie, il est devenu prêtre et professeur de Science de la religion à l’Université de Prague. Héritier de l’Aufklärung, il a consacré sa vie à la réforme de la semi-féodale société autrichienne et à la réforme des sciences a priori : logique, mathématique et théologie. Ses critiques de la constitution et de l’ordre existant lui valurent d’être destitué de sa chaire en 1819 et de passer le reste de sa vie en exil intérieur entouré d’un petit cercle d’amis, écrivant ses grands traités : le Traité de science de la religion (1834), la Théorie de la science (1837), la Théorie des grandeurs ainsi que l’utopie Du meilleur État et les Paradoxes de l’infini (1851). Le texte De la méthode mathématique, extrait de l’Introduction à la Théorie des grandeurs, résume quelques unes de ses plus importantes innovations en logique et présente sa philosophie des mathématiques, conçue en opposition à Kant. Bolzano l’a choisi pour l’envoyer à Franz Exner, nommé professeur de philosophie à l’Université de Prague en 1831. L’échange épistolaire qui s’en est suivi tourne autour des deux thèses controversées de la logique de Bolzano : sa conception des objets logiques en soi, indépendants de la pensée et de la langue, et son concept d’intuition. Dans cette controverse s’est joué le sort de la philosophie autrichienne. Bolzano n’a pas réussi à convaincre Exner, qui lui oppose avec ténacité les idées de Herbart.
67 - Publication
58 - PublicationFormalismes esthétiques et héritage herbartien: Vienne, Prague, Moscou.L'esthétique de Johann Friedrich Herbart (1776-1841), liée à son réalisme rigoureux et à la psychologie empirique qu'il veut développer, occupe une place singulière dans la pensée allemande du début du XIXe siècle. Tout comme la théorie de la connaissance de ce philosophe postkantien et anti-hégélien, elle entend s'opposer au poids que l'idéalisme allemand accorde à l'intuition intellectuelle et à ce qui en découle : l'ineffable, le génie, ou encore les esthétiques de l'empathie (Einfühlung). L'oeuvre d'art n'est pas pour Herbart un "en soi" existant de manière atemporelle, elle se comprend au contraire comme fonctionnelle et relationnelle. Il en découle une conception du juge- ment de goût qui cherche à rompre avec l'esthétique romantique, expliquant la forme de l'oeuvre d'art par les rapports qui la constituent, et non par la sollicitation d'une intuition totalisante. En conjuguant par conséquent des thématiques privilégiées (esthétique générale, psychologie du son, esthétique musicale, formes poétiques, histoire et science de l'art) avec des espaces et des contextes intellectuels et artistiques différents (Autriche, Bohême et Russie) où le formalisme d'inspiration herbartienne connut des développements féconds, cet ouvrage entend répondre à plusieurs questions qui, en dépit de quelques recherches importantes réalisées durant les dernières années, restent encore largement à explorer : comment se laissent reconstruire les multiples appropriations de l'herbartisme et les transferts internes complexes entre différentes écoles du formalisme allemand, autrichien, tchèque et russe ? Dans quelle mesure cette sphère de communication particulièrement dense des recherches formalistes contribua-t-elle à l'émergence des sciences de la culture modernes et avec quelles implications philosophiques et politiques.
59 - PublicationInterprétations phénoménologiques de la Physique d’Aristote chez Heidegger et PatočkaCet ouvrage met en oeuvre une confrontation philosophique entre Heidegger et Patočka, deux figures majeures de la tradition phenomenologique, en prenant pour fil conducteur leurs interpretations respectives des concepts fondamentaux de la Physique d'Aristote. Mais tout d'abord, le point d'accord l'hermeneutique de l'aristotelisme represente aux yeux de Heidegger et de Patočka une premiere entree pensante dans l'affaire meme de la pensee, ou le mouvement (κίνησις/μεταβολή), irreductible au deplacement d'un etant dans l'espace, designe le proces d'advenue au paraitre qui sous-tend l'eclosion a l'etre des choses. Aristote met au jour la difference ontologique entre l'etre et l'etant, en sorte que la Physique constitue de ce point de vue pour Heidegger et Patočka le veritable Grundbuch de la philosophie occidentale. Cependant, Heidegger et Patočka ne comprennent pas de la meme maniere le sens de ce mouvement ontologique au coeur de l'etre (φύσις). A travers l'examen de ces differences, l'enjeu de cet ouvrage est de mettre en evidence un point de tension au sein de la phenomenologie qui n'a pas encore ete suffisamment remarque, entre d'une part l'approche heideggerienne qui soumet l'etre au sens (λόγος), et s'expose de la sorte au risque d'un anthropocentrisme ontologique larve. Et d'autre part, la tentative d'un realisme phenomenologique, dont Patočka fut l'un des representants, dans la double mesure ou il brise l'identite classique de l'etre et de l'intelligibilite, et ou il pense l'homme comme radicalement decentre, pretendant en finir ainsi avec le sujet et tous ses avatars (c'est la le sens de la fameuse phenomenologie asubjective ); realisme radical dont on peut toutefois se demander s'il ne met pas a mal le paradigme phenomenologique de l'a priori de la correlation entre l'apparaitre et ses modes subjectifs de donnee, et s'il ne remet pas en cause ainsi la possibilite meme de la phenomenologie en la poussant au-dela de sa propre limite.
96 - PublicationMatière et mouvement. Essai de cosmologie phénoménologique(2017)Ce livre propose de contribuer au développement d’une cosmologie phénoménologique, dans la voie ouverte par des penseurs comme Fink, Patočka ou actuellement Renaud Barbaras. Au regard de cette approche, les choses (les phénomènes) ne sont pas des agrégats de matière réductibles en dernière instance à leurs constituants élémentaires. En cela il faut combattre le naturalisme sous sa forme actuelle, servant de paradigme pour les sciences depuis le début de la modernité. Mais les phénomènes ne sont pas assimilables non plus à leur sens constitué dans la conscience (selon une perspective subjectiviste à l’œuvre dans l’école phénoménologique, déjà chez Husserl). La conscience comme toute chose est située dans le monde, et c’est bien celui-ci dès lors qui constitue le sens d’apparaître de tout étant (sujets et objets). Apparaître signifie entrer en présence, accéder à l’individuation selon un mouvement qui a pour fond producteur le monde lui-même, mouvement dont on soutient dans ce travail qu’il est une structure universelle et nécessaire de l’apparaître, ou ce que Husserl aurait nommé un a priori matériel. Reste alors à comprendre comment la conscience peut accéder à des structures absolues du monde, si elle est elle-même limitée par la constitution finie des facultés anthropologiques qui médiatisent son ouverture. La cosmologie phénoménologique d’inspiration réaliste doit-elle réinvestir l’opposition classique entre qualités premières et qualités sensibles et, au-delà, entre choses en soi et phénomènes ? Il faut surtout montrer comment la conscience, en dépit de sa finitude, a bien accès à l’absolu pour autant que l’absolu se montre, et envisager ainsi la phénoménologie comme voie méthodologique vers une forme renouvelée de métaphysique.
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